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Tout en haut de sa liste des temps forts des Jeux paralympiques de Paris, la journaliste de la section sport du New York Times, The Athletic, Charlotte Harpur, a placé la finale de cécifoot entre la France et l’Argentine, samedi 7 septembre, remportée par les Bleus aux tirs au but. Les joueurs, déficients visuels, devaient pouvoir entendre les indications de leur guide installé derrière le filet. Par conséquent, les gradins restaient muets, et « vous auriez pu entendre une épingle tomber par terre », écrit la reporter ; mais quand l’Argentine a raté son tir, donnant la victoire à la France, « la foule est entrée en éruption, les tribunes ont tremblé ». Pour elle, « ce moment a synthétisé ce que cela signifiait pour les Français d’accueillir les Jeux ».
A l’image de leur consœur, bien des journalistes de la presse étrangère témoignent d’un certain émerveillement à la clôture de la séquence olympique parisienne, ouverte le 26 juillet et refermée dimanche par la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. Pour le sport, pour l’ambiance, et pour ce que ces deux compétitions à grand spectacle ont fait de la capitale française, le temps d’un été.
Ainsi, le journal belge Le Soir dresse des Jeux paralympiques un bilan « plus que positif ». Les 4 400 athlètes ont livré « de magnifiques moments de grâce et d’émotion », selon le journal, qui salue aussi la présence « des bénévoles enthousiastes et bienveillants » et mentionne « des sites parfaitement sécurisés et globalement très accessibles ». En ce qui concerne l’ambiance, note le journal britannique The Independent, « bien des compétitions se sont déroulées devant des gradins bondés et dans des atmosphères rarement vécues en parasport ».
Outre-Manche toujours, le Guardian livre un compte rendu enthousiaste de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, « un au revoir qui fera date » en ayant rassemblé la fine fleur de la musique électronique hexagonale, dont le « parrain des synthétiseurs », Jean-Michel Jarre, qui a livré une performance « aux accents d’émeute », tandis que la « magie de la French touch » a « culminé » quand Martin Solveig a repris le hit de Daft Punk One More Time.
En matière de politique sportive, La clôture des Jeux paralympique fait écrire à The Conversation qu’il est « temps de tenir compte des exploits » des athlètes souffrant de handicap. Dans bien des cas, leurs performances « égalent ou dépassent celles de leurs homologues des Jeux olympiques », constatent deux chercheurs invités par le média. Et de rappeler le cas de la nageuse paralympique américaine Trischa Zorn, détentrice de 55 médailles (dont 41 en or), à comparer aux 28 médailles (dont 23 en or) de son compatriote Michael Phelps.
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